Bonjour, je reviens (Jean-Michel) d'un week-end formation, à Lausanne, sur la prise en charge psychologique des personnes atteintes de cancer et de leur entourage. Nous avons travaillé sur les croyances(convictions) qui sont au centre de la problématique des maladies lourdes telles que le cancer.
Nous avonstravailé sur un texte, dont l'origine est inconnue, et qui parlent de concepts que vous retrouvez dans notre programme, au fil des semaines qui passent : le travail sur les croyances, les émotions et l'intelligence du coeur.
Je vous le livre ici. C'est long alors lisez le en plusieurs fois si besoin.
Le bonheur
Que souhaitons-nous le plus ? N'est-ce pas de connaître ce bonheur inconditionnel qui est là, en chacun de nous ?
Or, bien souvent, nous vivons dans la peur de manquer : maquer de temps, d'argent, d'affection, d'amour, etc. et nous pouvons dresser une longue liste de tout ce qui est un empêchement à vivre dans la joie et la paix intérieure : les autres, les événements extérieurs… En fait, les vrais responsables ne seraient-ils pas les images et les idées que nous entretenons au fond de nous ? Les idées que nous nous faisons sur la situation, ou sur nous-mêmes ?... Par exemple, que nous évoque une séance chez le dentiste ? Est-ce l'occasion pour nous reposer dans un fauteuil confortable, ou est-ce, a priori, un moment désagréable et douloureux ?
Quelle idée nous faisons-nous de notre capacité à nous transformer et à changer notre vie ?
Une simple pensée devient une croyance quand on enfonce longuement le clou de la pensée. Il faut examiner nos croyances. Nous sont-elles bénéfiques ? Entretiennent-elles, en nous, un sentiment de confiance, une capacité à communiquer et nous conduisent-elles vers un état de sérénité, ou au contraire, ne développent-elles pas les peurs, les besoins, les dépendances ?
Un exemple : si je crois que pour être heureux, il me faut un certain confort matériel, tant que je n'aurai pas ce confort, je ne puis être bien. Si je crois que je ne serai heureux que lorsque je vivrai un grand amour, je ne vais pas goûter toutes les possibilités de moments heureux du quotidien.
Choisir de transformer ses croyances, développer un nouveau mode de pensée, exige une décision. Car le bonheur, c'est le fruit d'un apprentissage et il nous faut décider, c'est-à-dire nous engager sur ce chemin de la transformation.
Voyons ces idées qui nous conditionnent et nous prédisposent à la souffrance, Par exemple : il est normal de souffrir quand nous sommes contrariés, trahis ou abandonnés, quand nous sommes atteints d'une maladie ou d'un handicap.
Il nous faut alors être plus habile que nos pensées, que notre mental. Car c'est le mental qui nous fait croire que dans telle ou telle situation, nous devons absolument souffrir. Par exemple : mon mari se trouve licencié économique pour la deuxième fois en trois ans. Comment pouvez-vous me dire que je peux apprendre à apprécier la vie, apprendre à développer ma capacité à être heureuse ?
Oui, cela est possible si nous nous entraînons à dissocier la situation et l'émotion, cause de la souffrance. Qu'est-ce qui souffre en moi ? Quelle est l'émotion qui m'habite et quelles sont les pensées qui l'alimentent ? Notre vie nous présente, sans cesse, des occasions de regarder comment nous fonctionnons. Et le quotidien est notre laboratoire où nous transformons notre inclination à souffrir en capacité à être heureux et unifié, c'est-à-dire sans conflits, sans peurs, et libre de toutes dépendances.
Apprendre à acquérir l'habitude du bonheur, n'est-ce pas égoïste ? Comment puis-je être heureux alors que tant d'autres souffrent, que la planète connaît la guerre, la famine, la violence, l'injustice ?
Avons-nous droit au bonheur ? Quelle est notre croyance à ce sujet ? Il est intéressant de se poser la question. Si nous pensons ne pas avoir droit au bonheur, comment s'étonner de si peu l'atteindre. Et nous pouvons examiner en quoi le fait de se sentir bien dans sa tête et dans sa vie va être bénéfique aux autres. En améliorant notre capacité à gérer les émotions et le mental, nous ne sommes plus dans l'action-réaction mais nous développons la conscience de soi. L'animal est dans la conscience simple et il réagit de façon instinctive aux différents stimuli. L'homme a atteint la conscience de soi et va vers la conscience cosmique. Mais combien, actuellement, utilisent cette conscience de soi à chaque moment de leur vie ?
Reprenons cette hypothèse que nous nous rendons malheureux par les idées que nous nous faisons, ces idées qui alimentent en nous les émotions. Alors ces idées, pouvons-nous les contrôler et les gérer ? Naturellement, qui d'autre que nous pourrait le faire ? Il est de notre responsabilité d'émettre telle ou telle pensée, comme il est de notre responsabilité de poser tel ou tel acte. Donc, nous sommes responsables de nos pensées et nous avons le pouvoir et la liberté de les choisir et de ne garder dans notre mental que les pensées que nous jugeons saines et constructives. Et qui décide, quelle est cette instance supérieure si ce n'est ce je, cette conscience qui, trop souvent, sommeille en nous ?
Alors, tout et simple, il nous faut être éveillé, conscient, à chaque instant de notre vie… Etre dans l'ici et le maintenant, dans la conscience de notre corps, de notre souffle, de nos pensées, de nos émotions, de nos paroles, de nos actions, Cela s'apprend grâce à la vigilance à être dans la présence à soi à chaque instant, Et c'est alors que nous pouvons découvrir que le moment présent est source de joie.
Nous avons à retrouver la réceptivité de l'enfant dans ses premiers mois de vie : l'acte conscient n'est pas pensé mais senti, dit le docteur Vittoz. Par la réceptivité, nous donnons aux événements leur juste valeur.
Etre dans le oui à ce qui est, être un avec ce qui est…. N'est-ce pas cela aimer ? Si je suis un avec la pluie…. je ne suis plus malheureux à chaque fois qu'il pleut. Aimer chaque instant de sa journée, cela commence par des choses toutes simples comme aimer la tartine beurrée de son petit déjeuner, l'eau de la douche, la personne qui et en face de soi dans le bus…. C'est aussi vivre ses émotions au lieu de les subir : sentir sa colère, sa joie, sa tristesse…., Ces émotions et principalement celles qui sont négatives, s'effaceront si le mental ne les nourrit plus. Cela libèrera en nous l'énergie permettant d'améliorer et de transformer notre vie.
Donc les solutions de notre mieux-être sont en nous. Et nous n'avons plus à perdre notre temps et notre énergie à vouloir être comme notre voisin ou à attendre de l'extérieur notre bonheur. L'énergie que nous retrouverons grâce à cette conscience de soi, va nous permettre d'éliminer nos empêchements à être heureux : nos attachements au passé ou nos inquiétudes pour le futur. Libres de nos regrets ou de nos rancunes, nous faisons de la place en nous pour accueillir le présent et pour l'aimer. Notre regard sur nous-mêmes se fait alors positif. Nous pouvons nous aimer tels que nous sommes et nous sentir reliés à notre Etre Intérieur. En nous, s'éveillent l'enthousiasme, la joie intérieure, la confiance pour accomplir notre destinée.
Ainsi unifiés, nous trouvons le bonheur dans l'action accomplie et non plus dans les fruits de l'action. Cette capacité à nous aimer, à aimer notre vie nous ouvre à l'amour des autres, au service désintéressé. Car quand je m'aime, je n'exige plus d'être aimé par les autres. Voilà en quoi apprendre à être heureux à chaque instant de sa vie n'est pas une démarche égoïste !
Quand je suis dans l'émotion, je ne suis pas dans l'intelligence du coeur mais dans l'illusion du mental. Et quand je deviens capable de m'aimer, de faire de ma vie une succession de moments efficaces et heureux, je développe toutes les qualités nécessaires à l'état d'harmonie avec moi, les autres et les événements.
N'est-ce pas cela connaître l'état d'amour ? Quand nous sommes unifiés, s'aimer et aimer les autres, c'est la même chose puisque nous nous reconnaissons en tous les autres. Et créer du bonheur autour de soi, c'est aussi se donner du bonheur. Le bonheur réside dans l'amour.
Cela est quand notre cœur s'est purifié, quand il est dans le oui à ce qui est. Là est la véritable
asc Que souhaitons-nous le plus ? n'est-ce pas de connaître ce bonheur inconditionnel qui est là, en chacun de nous ?
Or, bien souvent, nous vivons dans la peur de manquer : maquer de temps, d'argent, d'affection, d'amour, etc. et nous pouvons dresser une longue liste de tout ce qui est un empêchement à vivre dans la joie et la paix intérieure : les autres, les événements extérieurs… En fait, les vrais responsables ne seraient-ils pas les images et les idées que nous entretenons au fond de nous ? Les idées que nous nous faisons sur la situation, ou sur nous-mêmes ?... Par exemple, que nous évoque une séance chez le dentiste ? Est-ce l'occasion pour nous reposer dans un fauteuil confortable, ou est-ce, a priori, un moment désagréable et douloureux ?
Quelle idée nous faisons-nous de notre capacité à nous transformer et à changer notre vie ?
Une simple pensée devient une croyance quand on enfonce longuement le clou de la pensée. Il faut examiner nos croyances. Nous sont-elles bénéfiques ? Entretiennent-elles, en nous, un sentiment de confiance, une capacité à communiquer et nous conduisent-elles vers un état de sérénité, ou au contraire, ne développent-elles pas les peurs, les besoins, les dépendances ?
Un exemple : si je crois que pour être heureux, il me faut un certain confort matériel, tant que je n'aurai pas ce confort, je ne puis être bien. Si je crois que je ne serai heureux que lorsque je vivrai un grand amour, je ne vais pas goûter toutes les possibilités de moments heureux du quotidien.
Choisir de transformer ses croyances, développer un nouveau mode de pensée, exige une décision. Car le bonheur, c'est le fruit d'un apprentissage et il nous faut décider, c'est-à-dire nous engager sur ce chemin de la transformation.
Voyons ces idées qui nous conditionnent et nous prédisposent à la souffrance, Par exemple : il est normal de souffrir quand nous sommes contrariés, trahis ou abandonnés.. quand nous sommes atteints d'une maladie ou d'un handicap.
Il nous faut alors être plus habile que nos pensées, que notre mental. Car c'est le mental qui nous fait croire que dans telle ou telle situation, nous devons absolument souffrir. Par exemple : mon mari se trouve licencié économique pour la deuxième fois en trois ans. Comment pouvez-vous me dire que je peux apprendre à apprécier la vie, apprendre à développer ma capacité à être heureuse ?
Oui, cela est possible si nous nous entraînons à dissocier la situation et l'émotion, cause de la souffrance. Qu'est-ce qui souffre en moi ? Quelle est l'émotion qui m'habite et quelles sont les pensées qui l'alimentent ? Notre vie nous présente, sans cesse, des occasions de regarder comment nous fonctionnons. Et le quotidien est notre laboratoire où nous transformons notre inclination à souffrir en capacité à être heureux et unifié, c'est-à-dire sans conflits, sans peurs, et libre de toutes dépendances.
Apprendre à acquérir l'habitude du bonheur, n'est-ce pas égoïste ? Comment puis-je être heureux alors que tant d'autres souffrent, que la planète connaît la guerre, la famine, la violence, l'injustice ?
Avons-nous droit au bonheur ? Quelle est notre croyance à ce sujet ? Il est intéressant de se poser la question. Si nous pensons ne pas avoir droit au bonheur, comment s'étonner de si peu l'atteindre. Et nous pouvons examiner en quoi le fait de se sentir bien dans sa tête et dans sa vie va être bénéfique aux autres. En améliorant notre capacité à gérer les émotions et le mental, nous ne sommes plu dans l'action-réaction mais nous développons la conscience de soi. L'animal est dans la conscience simple et il réagit de façon instinctive aux différents stimuli. L'homme a atteint la conscience de soi et va vers la conscience cosmique. Mais combien, actuellement, utilisent cette conscience de soi à chaque moment de leur vie ?
Reprenons cette hypothèse que nous nous rendons malheureux par les idées que nous nous faisons, ces idées qui alimentent en nous les émotions. Alors ces idées, pouvons-nous les contrôler et les gérer ? Naturellement, qui d'autre que nous pourrait le faire ? Il est de notre responsabilité d'émettre telle ou telle pensée, comme il est de notre responsabilité de poser tel ou tel acte. Donc, nous sommes responsables de nos pensées et nous avons le pouvoir et la liberté de les choisir et de ne garder dans notre mental que les pensées que nous jugeons saines et constructives. Et qui décide, quelle est cette instance supérieure si ce n'est ce je, cette conscience qui, trop souvent, sommeille en nous ?
Alors, tout et simple, il nous faut être éveillé, conscient, à chaque instant de notre vie… Etre dans l'ici et le maintenant, dans la conscience de notre corps, de notre souffle, de nos pensées, de nos émotions, de nos paroles, de nos actions, Cela s'apprend grâce à la vigilance à être dans la présence à soi à chaque instant, Et c'est alors que nous pouvons découvrir que le moment présent est source de joie.
Nous avons à retrouver la réceptivité de l'enfant dans ses premiers mois de vie : l'acte conscient n'est pas pensé mais senti, dit le docteur Vittoz. Par la réceptivité, nous donnons aux événements leur juste valeur.
Etre dans le oui à ce qui est, être un avec ce qui est…. N'est-ce pas cela aimer ? Si je suis un avec la pluie…. je ne suis plus malheureux à chaque fois qu'il pleut. Aimer chaque instant de sa journée, cela commence par des choses toutes simples comme aimer la tartine beurrée de son petit déjeuner, l'eau de la douche, la personne qui et en face de soi dans le bus…. C'est aussi vivre ses émotions au lieu de les subir : sentir sa colère, sa joie, sa tristesse…., ces émotions et principalement celles qui sont négatives, s'effaceront si le mental ne les nourrit plus. Cela libèrera en nous l'énergie permettant d'améliorer et de transformer notre vie.
Donc les solutions de notre mieux-être sont en nous. Et nous n'avons plus à perdre notre temps et notre énergie à vouloir être comme notre voisin ou à attendre de l'extérieur notre bonheur. L'énergie que nous retrouverons grâce à cette conscience de soi, va nous permettre d'éliminer nos empêchements à être heureux : nos attachements au passé ou nos inquiétudes pour le futur. Libres de nos regrets ou de nos rancunes, nous faisons de la place en nous pour accueillir le présent et pour l'aimer. Notre regard sur nous-mêmes se fait alors positif. Nous pouvons nous aimer tels que nous sommes et nous sentir reliés à notre Etre Intérieur. En nous, s'éveillent l'enthousiasme, la joie intérieure, la confiance pour accomplir notre destinée.
Ainsi unifiés, nous trouvons le bonheur dans l'action accomplie et non plus dans les fruits de l'action. Cette capacité à nous aimer, à aimer notre vie nous ouvre à l'amour des autres, au service désintéressé. Car quand je m'aime, je n'exige plus d'être aimé par les autres. Voilà en quoi apprendre à être heureux à chaque instant de sa vie n'est pas une démarche égoïste !
Quand je suis dans l'émotion, je ne suis pas dans l'intelligence du coeur mais dans l'illusion du mental. Et quand je deviens capable de m'aimer, de faire de ma vie une succession de moments efficaces et heureux, je développe toutes les qualités nécessaires à l'état d'harmonie avec moi, les autres et les événements.
N'est-ce pas cela connaître l'état d'amour ? Quand nous sommes unifiés, s'aimer et aimer les autres, c'est la même chose puisque nous nous reconnaissons en tous les autres. Et créer du bonheur autour de soi, c'est aussi se donner du bonheur. Le bonheur réside dans l'amour.
Cela est quand notre cœur s'est purifié, quand il est dans le oui à ce qui est. Là est la véritable
ascèse… Purifier le cœur de ses peurs, de ses désirs, de ses dépendances afin d'être libre de tout attachement et d'accéder à l'état supérieur de conscience, la Conscience cosmique et à l'Amour universel.
mercredi 26 septembre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire