jeudi 12 juillet 2007

Lundi 9 juillet : travail sur les convictions qui nous limitent

Une grosse partie de mon travail en cabinet, en thérapie et en coaching, consiste à traquer les convictions qui limitent les gens, afin d'accompagner la personne à passer d'un état présent à un état désiré. Le premier pas, le plus important peut-être, c'est d'identifier l'état désiré. Il faut avoir une représentation la plus claire possible du résultat recherché. Par exemple lundi, je travaillait avec une fumeuse. Je cherche donc à l'amener à réfléchir à ce qu'elle fera et comment elle vivra sa vie de non fumeuse, chez elle durant ses loisirs, avec ses amis, ou bien au travail. Lorsque j'aide quelqu'un à se donner un but, le processus de changement s'amorce déjà, car le cerveau fonctionne comme un ordinateur. Une fois l'objectif clarifié, le cerveau va organiser un comportement inconscient pour l'atteindre. Il va recevoir des informations en permance, qui vont lui permettre de redresser la barre au fil de l'eau.
Dans son livre Croyances et santé, Robert Dilts cite le cas d'une thèse américaine réalisée en 1953 qui montrait que seulement 3% des étudiats interrogés s'était fixés des objectifs pour la vie. Vingt ans plus tard, en 1973, un étudiant repris l'étude et vérifia les chiffres auprès des survivants de la promotion 1953. Les 3% d'étudiants qui s'étaient fixés un but par écrit avaient un meilleur niveau de vie que tout le reste de la classe réunie. Cet exemple illustre la façon dont notre cerveau organise notre comportement pour nous aider à atteindre notre but. C'est cette même méthode que nous utilisons dès le début de notre programme.
Après une bonne journée de consultations, je m'autorise un massage relaxant d'une heure et demi, de type drainage lymphatique. Un vrai bonheur. Je vous le recommande.

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