lundi 29 octobre 2007

Deuil et surpoids


J’ai de nombreuses consultations en face à face à mon cabinet de femmes qui ont pris du poids suite à un deuil, notamment, périnatal. Comme je remarque dans plusieurs blogs que c’est le cas, il me semble utile de faire un commentaire à ce sujet. La perte d’un enfant, quelque soit son âge est considérée comme la pire douleur qui soit. Ceci se vérifie également bien sûr, lors d’un accouchement thérapeutique, lorsque l’on constate une malformation du fœtus et que la décision est prise de mettre fin à sa vie. J’ai eu plusieurs mamans confrontées à ce problème vers leur sixième mois de grossesse, qui doivent se séparer de leur bébé. Souvent ce traumatisme est à l’origine d’une prise de poids importante, comme si il était alors nécessaire d’enfouir cette douleur sous une couche de graisse protectrice. Le travail consiste alors à affronter cette douleur, puis à accepter mentalement de réellement « couper le lien » qui rattache la maman à son bébé. Il s’ensuit généralement une véritable libération, qui s’accompagne souvent d’une perte rapide de poids. Je constate également le même processus sur des deuils anciens non faits, de parents ou de grands-parents.

Récemment encore, j’ai reçu un message d’une telle libération grâce à l’écoute d’un MP3 du programme qui a provoqué chez une dame une crise de larmes suivant d’un sentiment de légèreté.

Si vous êtes dans ce cas et que vous n’avez jamais osé aborder ce problème de front, sachez qu’il existe des techniques thérapeutiques douces, telle que l’hypnose, l’EMDR et la cohérence cardiaque entre autres, qui peuvent, avec l’aide d’un praticien compétent, vous permettre de vous libérer de votre fardeau.

A bientôt,

Jean-Michel

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